mercredi 26 mars 2014

Les brebis égarées ( ces personnes qui ne courent pas).


Vous le savez, convaincre quelqu’un de se mettre à la course peut s’avérer un véritable défi. On a beau y croire et en vanter les mérites, la course est pour beaucoup de gens quelque chose d’inaccessible (dans leur tête). Pourtant, vous savez que tout est possible. Vous savez que l’important c’est de persévérer et que l’on s’améliorer rapidement avec un peu d’entraînement. Vous savez qu’une fois que l’habitude est prise, tout votre être en redemande. Mais tenter d’expliquer cet état de fait à un non initié est souvent comme prêcher dans le désert!

    Vous leur parlerez des bienfaits pour leur santé, ils vous diront que c’est dangereux pour les genoux. Vous leur direz que c’est un petit moment qui leur permet de relaxer, ils vous répondront qu’ils n’ont pas le temps et qu’ils sont trop occupés, vous leur direz que c’est bon pour la ligne et ils vous répondront qu’ils doivent perdre du poids avant de commencer…

     Donc amis coureuses et coureurs, faisons la guerre à ces réponses. Soyons plus futés, soyons de fins renards, permettons-nous d’être même un peu «sur la  limite acceptable » dans les tactiques que nous utiliserons pour convaincre ces pauvres brebis égarées!

Voici quelques trucs à utiliser à fonction de la personne que vous aurez décidé de convertir :

Truc no.1  Le voyageur

     Parlez à votre future victime de votre dernier voyage de course. Même si c’est la région d’à côté! Vantez les petits coins de pays que vous avez découvert grâce à la course. Parlez-lui de votre projet d’aller courir dans une ville  qu’il apprécie et qu’il a déjà visité. (Ce n’est pas grave si vous ne prévoyez pas y aller, vous aurez suscité une conversation autour de la course!)

Truc no.2  Le végétarien

      La course à pied est un sport d’alimentation.  Le végétarien habituellement fait attention à ce qu’il mange pour ne manquer de rien. Donc voici le truc : Les Tarahumaras, un peuple mexicain de coureurs aux capacités légendaires (lire Born to run) boivent un mélange fait à partir de graine de chia. Ces graines sont très nutritives et apportent plusieurs éléments bénéfiques aux coureurs (protéines, glucides, calcium etc…).  Alors faites de petites recherches sur cette graine et informez-vous auprès du végétarien à ce sujet. Conversation assurée!

Truc no.3  La mère de famille

        À bout de souffle, elle conjugue devoirs, souper, travail, bains etc. Vous lui parlez de course et vous regarde avec ces yeux qui vous disent : ben voyons, veux-tu que je cours à minuit? Et là, juste au moment où elle vous sort le regard, vous lui demandez combien de temps son chum joue au hockey, au golf ou passe devant la télé par semaine ? Vous lui parlez des dernières études qui prônent l’importance du temps papa-enfant. (honnêtement, il doit surement y avoir des études sur ce sujet ?!?)   Elle est monoparentale?  Allez-y ! Proposez-lui de garder la marmaille, trouvez-lui une poussette de course usagée!

 Truc no.4 Le type axé sur l’aspect physique

        L’image est importante pour cette personne. Alors le truc est simple. Vous lui parlez du trou de ceinture que vous avez gagné, vous lui montrez la démarcation du bronzage de votre fin de semaine de course et finalement, mesdames en robes et messieurs en shorts, vous faites subtilement une pose mollet devant ce type. Vous lui parlez des courses Spartan Race où les mecs sur les photos ont l’air de Spartiates.  Victoire assurée!

Truc no.5 L’amateur de télé

       Facile! Vous lui suggérez d’écouter Maigrir ou Mourir ou une autre émission de ce genre, où des personnes souffrant d’obésité morbide  se prennent en main et finissent par faire des triathlons et des exploits sportifs dignes de mention, uniquement en persévérant. Notez que même moi ça me motive à me botter les fesses de temps à autre!

Dernier truc : Le respect de la brebis égarée

             J’adore la course et je suis content lorsque j’ai convaincu quelqu’un de courir. Mais malgré ce texte un peu satirique, je crois qu’il est important de respecter ceux qui  ne peuvent ou ne veulent essayer la course. Souvent, les coureurs sont passionnés de leur sport et en parlent sans arrêt. Imaginez comment les gens qui nous entourent peuvent parfois être tannés de nous entendre!   Certaines personnes ont même probablement essayés de courir mais ne vous diront pas qu’ils n’ont pas persévérés car c’était trop difficile. Ils ont peut-être même peur de votre possible acharnement à vouloir les encourager à continuer.  Ne jugez pas! La course n’est pas LA vérité et il ne faut pas l’oublier. Alors allez-y : ramener les brebis dans le droit chemin, mais lorsque la personne vous répond qu’elle ne veut rien savoir de la course, hé bien respectez son choix…et parlez-lui  du vélo J.

 

 

      

         

 

lundi 17 mars 2014

Je hais le printemps!


Le 21 mars…Quelle date! Hé oui, c’est le printemps.

Dans les faits, le printemps peut sembler bien.  Les wézos font cuicui, la neige fond et les filles sont sexy (ma blonde l’est toujours, mais encore plus au printemps J ).  Moins de vêtements à mettre aux enfants pour sortir (n’oubliez pas que j’en ai 3) et plus besoin de gratter les vitres de la voiture avant de partir. Ça c’est le printemps!

Mais soyons honnête : pour un coureur, le printemps…c’est poche! Alors voici 10 raisons pour lesquelles je n’aime pas le printemps (mise à part que ma blonde est sexy!)
1.       Les trous d’eau. Ils sont froids et en dessous de la petite flaque d’eau se cache une plaque de glace qui n’attend que de vous faire tomber, la traitresse.
 
2.       La slush…pas celle qui se boit. Assurément une fois par printemps le coureur se fera arroser. Et si par malheur il en boit, elle ne goutera pas la framboise.

3.       Les trésors laissés sur les trottoirs. Hé oui, lorsque la neige fond, les tas apparaissent. Plus mous que jamais, ils n’hésiteront pas à venir bien se faufiler dans les petits espaces sous votre semelle. Vous devrez finalement, malgré vous, sortir le cure-dent et gratter le tout si vous ne voulez pas traîner l’odeur pendant des jours!

4.       La température. Trop froid pour les culottes courtes et trop chaud pour le survêtement. Vous êtes condamnés à geler ou crever, à vous de choisir!

5.       La course  aux objectifs. Vous devriez avoir déjà fait votre calendrier de course pour l’année. Et lorsque vous vous faites poser la question, vous êtes embarrassés et quasiment stressés de ne pas vous être encore inscrits à une course. Il faut alors planifier les vacances, les hôtels, les inscriptions etc… Oufff! PS, ici vous devez cependant prendre une pause, aller vous inscrire au Demi-marathon des pompiers de Shawinigan le 8 juin (www.demimarathonshawinigan.ca ) et par la suite vous reviendrez lire !!!

6.       Vous courez dans le bois? Ce n’est pas mieux! Les sentiers commencent à défoncer. Donc lorsque votre pied passe au travers de la piste, vous stoppez assez sec! C’est avec les tibias tous bleus et grafignés que vous retournerez à la maison.

7.       Dans les sentiers, les trous de vase sont présents pour au moins 2 bons mois. Laver les souliers, tenter de les faire sécher, les remettre encore tout mouillés le lendemain…

8.       Vous avez l’air d’un albinos et attrapez votre premier coup de soleil. De la crème solaire? Pour courir au printemps? Ben voyons…

9.       Le sable!  La neige est fondue dans les rues, les employés municipaux font de leur mieux pour tout laver, mais vous ramènerez un voyage de sable à tout coup lors de vos sorties printanières! Je le sais, j’ai rempli le carré de sable de mes gars l’an passé de cette façon!

10.   Les terrasses!!!!!!!! Hummmm!!!! Sortir faire un entraînement de course ou sortir sur une terrasse?

 
Finalement, une chance que ma blonde est sexy, parce que je n’aimerais vraiment pas le printemps J