jeudi 23 mai 2013

Dimanche sera votre premier Marathon!

     Beaucoup de coureurs en seront à leur premier marathon cette fin de semaine. Ils seront des milliers sur la ligne de départ du Marathon d’Ottawa et parmi eux, beaucoup de gens seront dans un état de stress intense à attendre le coup de départ, le premier coup de départ d’un marathon!!!
   Voici quelques trucs qui pourront peut-être vous aider, vous les coureurs qui atteindront la distance mythique du 42,2km pour la première fois. Ce texte est la somme de mes quelques connaissances et nombreuses discussions avec d’autres coureurs. Vous prenez ce qui vous convient!
   Première mise en garde : préparez TOUT votre matériel et disposez-le au même endroit la veille. Puce, souliers, bas, short, gilets, gels, montre, casquette, gourde, dossard etc… Il n’y a rien de pire que d’oublier son dossard le matin de la course! Le diable est dans les détails, donc vérifiez tout la veille!
    Vérifiez sur le site où se trouvent les toilettes et allez-y dès votre arrivée. Beaucoup de coureurs ont le pipi nerveux et la file est longue. Il serait triste de manquer le départ!
   Si vous le pouvez, faites-vous prendre en photo par votre accompagnateur aussitôt la ligne d’arrivée franchie. Je vous promets que cette photo vous rappellera de beaux souvenirs plus tard.
    Ne partez pas trop vite! Dans l’effervescence du moment, on a tous le goût de suivre le troupeau. En plus vous serez capable. Mais le problème se présentera  après quelques kilomètres quand vous ne pourrez plus suivre la cadence. Donc respecter votre plan de match dès le départ. Suivez la cadence pour laquelle vous vous êtes entraînée.
    Dans le même ordre d’idée, si vous visez un chrono précis et que vous vous êtes entraînés pour ce temps, n’essayez pas de le battre de quelques minutes parce que tout va bien au début de la course. Tentez plutôt d’accélérer le tempo à la fin s’il vous reste de l’énergie.
   Vous verrez des « lapins » sur le parcours, leur travail est de réaliser un temps précis afin que les coureurs moins expérimentés puissent les suivre et faire le même temps. Profitez-en! Vous courrez un peu derrière lui et vers la fin vous le sprintezJ.
   Regardez dans les yeux les spectateurs qui vous encouragent et remerciez-les. Vous réaliserez que c’est vraiment VOUS qu’ils encouragent et non pas le coureur d’à côté! C’est très motivant.
   Buvez de l’eau!
   Souriez, même quand c’est difficile. Ne vous en faites pas, vous frapperez probablement le mur. Surtout ne vous en faites pas, même si en ce moment vous n’arrivez pas à imaginer ce qu’est le mur, vous le saurez une fois arrivé! La bonne nouvelle…on passe tous à travers!
    Une minute de pause vous fera sauver plusieurs minutes de souffrances. Donc lorsque ça ne va pas, marchez un peu et recommencer à courir par la suite.
   Trouvez-vous un mantra, c'est-à-dire une petite phrase qui vous tournera dans la tête lors des passages à vide. Ce peut-être aussi simple que : Lâche pas t’es capable! ou encore : peu de gens sur la planète sont capable de faire un marathon mais moi je le suis!

 Finalement, peu importe le temps, la douleur ou la fatigue, dimanche prochain à l’heure du souper… vous serez un marathonien ou une marathonienne! Bravo et bonne course!

Ps, je suis un peu jaloux!
    

vendredi 17 mai 2013


Je suis capable de courir. J’ai 3 enfants en santé. J’ai un travail et une blonde que j’aime et qui m’aime. Bientôt, j’aurais 35ans….

 

Ce soir j’avais un souper avec mes amis, pour ma fête et celle d’un des parrains de mes enfants. J’ai pris une pause pendant le souper, me suis reculé un peu sans que ça paraisse et constaté combien j’étais chanceux. Chanceux d’avoir de si bons amis et un merveilleux cercle, mais aussi chanceux de pouvoir courir...

Mon blog est principalement lu par des coureurs. Des coureurs de tous les milieux avec pleins d’objectifs différents, de la performance à la perte de poids en passant par le loisir. Donc ce soir ou demain, lorsque vous lirez ce message, oubliez la performance, oubliez la cadence le dossard ou la médaille. Réalisez que vous êtes chanceux de pouvoir mettre un pied devant l’autre et de pouvoir courir. Regardez votre conjoint ou conjointe et réalisez que quand vous courrez, cette personne s’occupe de vos enfants ou accepte le fait que vous preniez  du temps pour courir. Réalisez que vous êtes privilégiés de voir des paysages que les automobilistes ne prennent pas le temps de voir, ou encore que vous êtes privilégiés de courir dans un sentier que peu de personne de votre ville ont emprunté.

Je ne suis pas un illuminé sectaire. Je ne suis ni membre de la secte des coureurs ni de celle des enthousiastes chroniques. Je suis simplement une personne qui profite de la vie et qui croit que la course à pied et un moyen supplémentaire d’améliorer sa qualité de vie. Évidemment, les débuts en course sont difficiles. Mais une fois le cap passé, c’est une joie de sortir courir. Donc ce soir, au moment d’écrire ce message et à moins de 12h d’être président d’honneur de la course du Club de canoë kayak de vitesse de Trois-Rivières,  je n’ai qu’une chose à dire : profitez de la vie et surtout de la chance que vous avez de courir. Oubliez, pendant quelques instants, la performance ou la cadence, et rappelez-vous pourquoi vous avec commencé ou vous commencé à courir et profitez!

 

Rappelez-vous du WOW que la course procure…et bon entraînement!

dimanche 5 mai 2013

La saison de course est débutée, la saison des excuses aussi!



           Yahoo! Il faut beau, y fait chaud, les gazelles sont sorties et les oiseaux font cui-cui! Pu besoin de courir dans le désert, ni sur le bord de la route l’hiver!

J’aimerais vous parler d’une chose très importante qu’en tant que coureur vous devez absolument maîtriser : l’art de l’excuse. Savoir trouver la bonne excuse vous sauvera la face très souvent lors de la sempiternelle question : Et puis, comment a été ta course?

Donc voici quelques trucs que vous pourrez utiliser selon le cas :
1) J’ai attrapé une crampe. Cette excuse universelle est sans contredit la plus facile. Elle permet habituellement d’excuser entre 10 et 20 minutes au chrono espéré. De plus, tous ont déjà eu une crampe et savent que ça fait mal.

 
2) J’ai pogné le mur. Attention, celle-ci s’utilise principalement lors d’un marathon. Le fameux mur que les gens « ordinaires » ne connaissent pas vous fera passer pour un guerrier. Car le mur, que l’on ne peut vraiment pas expliquer, est toujours finalement franchi. Donc les gens verront en vous un brave qui a continué malgré la douleur. Surtout ne pas utiliser cette excuse pour un 5km.

3) J’ai changé mes souliers dernièrement.  Un joueur de hockey ne changerait pour de nouveau patins avant un match des séries! Tout l’monde sait ça! C’est pareil pour des souliers de course! Assurez-vous que vos souliers paraissent nouveaux lorsque vous utilisez cette défaite.

4) Je n’ai pas mangé de pâtes la veille de la course. Plus difficile de justifier une mauvaise performance avec celle-là. Si on veut utiliser l’aspect alimentation pour excuser une performance moyenne, vaut mieux expliquer que la bouteille de vin avec le traditionnel souper de pâtes  était trop bonne pour ne pas la finir au complet! Pour être certain, vous pouvez également parler du digestif que vous avez pris pour faire passer le gâteau double chocolat! Au pire vous passerez pour un coureur épicurien!

5) Je me suis blessé (au genou, à la cheville, au dos, à la cuisse ou encore je fais une périostite).  Le coureur est une petite bête fragile qui brise facilement, c’est connu. Le seul conseil que je vous donnerai est de ne pas oublier de continuer de boiter pendant quelques jours suite à la course.

6)      Le coup de chaleur et la déshydratation. Tout est possible en ce bas monde. Faire attention cependant car il y a des points d’hydratation dans presque tous les évènements de course…

        Farces à part, ce sont toutes des situations qui peuvent vraiment arriver lors d’une course. Je les ai toutes expérimentées ( surtout la bouteille de vin).  Mais c’est possible aussi que tout simplement, vous ayez eu une mauvaise journée ( ce qui m'est arrivé aussi)! Y pas de problèmes!  J’ai un ami qui m’a dit, à mon retour du MDS : Tsé Carl, ton temps de course, le monde entier s’en criss! Ils sont juste contents que tu ailles réussi…

     Je vous dis la même chose : Votre temps, on s’en balance. Ayez du plaisir à courir, donnez-vous le droit d’avoir une mauvaise performance et dites-vous que vous ferez mieux la prochaine fois!

     Dernière chose, je déteste le slogan qui dit : l’important c’est de participer. Pour moi, l’important c’est de faire vraiment du mieux que l’on peut.  Je crois que peu importe le résultat, si on met tout son cœur dans son projet, on peut être fier de nous. Ce que les autres en pensent? On s’en…