mardi 31 janvier 2017

Manuel d’autodéfense contre les tapis de course et ses dangers de perdre la raison.


Parce que ça prend un peu de motivation pour courir sur un tapis, cliquez ici!

Cet hiver, j’avoue l’avoir joué un peu facile. Je sais, l’hiver n’est pas fini mais nous sommes déjà en février et dans l’espace d’un clin d’œil ce sera le printemps.

Je l’ai joué facile car habituellement et ce depuis plusieurs années, je cours dehors été comme hiver, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il fasse -1000. Mais cet hiver, j’ai couru sur un tapis et j’ai fait du vélo stationnaire. Il me manquait le petit coup de pied pour sortir, donc afin de continuer à bouger j’ai troqué mes mitaines pour mes shorts et j’ai subit l’entraînement sur une machine qui n’avance pas. Finalement, ce n’est peut-être pas si facile.

J’ai pensé qu’il serait peut-être bien pour ceux qui comme moi, sont sur le point de perdre leur équilibre mental à force d’entendre le bang-bang-bang de leur pied sur cette machine à torture, d’écrire le manuel d’autodéfense contre les tapis de course et ses dangers de perdre la raison. J’espère qu’il vous sera utile en temps de crise. D’ailleurs ce manuel vous servira d’ici 2 ou 3 semaines maximum, quand vous réaliserez que ça fait 3 mois que vous courez sur engin ‘’tuebonheurdecourir’’ et que vous en avez encore pour 2 mois!

Alors apprenez les mouvements d’autodéfense suivants, ils vous éviteront peut-être un jour de développer un sentiment de mal de cœur en voyant le tapis d’épicerie faire avancer vos achats vers la caissière…

1.       Votre tapis est votre ami. Trouvez lui un nom!  Un nom sympathique qui vous donnera le goût d’aller le visiter. Vous pouvez aussi en faire votre ennemi et l’affubler de termes peu élogieux. Par contre, si jamais vous tombez ou vous souffrez, n’oubliez pas que vous aurez couru après. Ces machines sont vraiment démoniaques…

2.       Cachez le chronomètre avec un linge. Ainsi, vous ne verrez pas les secondes s’égrainer à la vitesse d’une tortue sur les calmants. Seul désavantage : si vous relevez le linge trop vite, vous serez déçu. Quoi? Je n’ai que 5 minutes de faites? J’ai pourtant l’impression d’en avoir courues 20!

3.       Écouter un film, une série ou des vidéos de course. Attention, pas trop compliqué, idéalement avec de l’action et pas trop de réflexion. Déjà que courir sur un tapis demande un effort de résistance psychologique intense, si vous tentez un film de Woody Allen ou un drame français, vous finirez par saigner des yeux et des oreilles tellement votre cerveau sera sollicité. Rocky, Rambo, Spider Man, ou encore des films de danse, de sport ou tout ce qui contient plus d’action que de conversation devrait faire. Attention, pas de film d’horreur! Imaginez-vous sursauter en courant. Accident garanti!

4.       Eau, serviette et téléphone. Vous devez ABSOLUMENT avoir une bouteille d’eau et une serviette accessible lorsque vous êtes sur le tapis ainsi que votre téléphone. Même si vous n’avez ni chaud, ni soif. Pourquoi? Lorsque votre cerveau sera vraiment au bout du rouleau de courir sur un tapis, il vous enverra un signal de soif. Il fera perler de la sueur dans vos yeux ou vous rappellera que vous attendiez un appel, un texto ou je ne sais quoi qui peut entrer sur votre téléphone. Évidemment, c’est encore un maléfice du tapis qui peut, j’en suis  certain, prendre possession de nos pensées lorsque nous sommes vulnérables.

5.       Vérifier l’alimentation électrique de votre tapis. Vous savez à quel point un tapis peut vous en vouloir? Le mien me donne des chocs à l’occasion lorsque j’ai les mains moites et que je les dépose sur les poignées. Laissez-moi-vous dire que ça surprend!

6.       Ne touchez surtout pas à l’inclinaison!! Oh non! Il montera de 1%. Vous vous direz que vous n’avez pas senti la différence. Allons à 2%, pourquoi pas 3%? Vous courrez ainsi pendant quelques minutes, ferez peut-être même 1 ou 2 intervalles. Le lendemain matin, à votre sortie du lit, vous comprendrez…

7.       Intervalles : pas trop courts! Il est souvent plus long de programmer la vitesse et d’attendre que celle-ci augmente que le temps que doit durer l’intervalle elle-même.

-          Oui oui, j’ai fait des intervalles de 30 secondes sur mon tapis! (mon œil, il t’a fallu 10 secondes pour le programmer, 5 secondes pour qu’il atteigne la vitesse, 10 secondes pour reprogrammer la vitesse normale et 5 seconde pour y revenir. Faites le calcul…)

8.       Finalement, installez le tapis dans une pièce ou les blocs Lego, les ballons, les pièces de casse-tête, les figurines et les petites voitures ne sont pas … Comme on dit : Just in case.

 

Donc en apprenant et récitant ces 8 mouvements d’autodéfense, vous devriez réussir à passer à travers cette dure épreuve que représente une saison de course hivernale sur un tapis. Si jamais, malgré tous vos efforts, vous perdez le combat contre cette machine du diable et cessez de courir, surveillez mon blog. J’y publierai un prochain manuel d’autodéfense intitulé : comment se regarder dans les yeux et s’avouer que nous avons perdu contre un tapis de course!

Bonne saison et courage!
 
 

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