dimanche 5 mai 2013

La saison de course est débutée, la saison des excuses aussi!



           Yahoo! Il faut beau, y fait chaud, les gazelles sont sorties et les oiseaux font cui-cui! Pu besoin de courir dans le désert, ni sur le bord de la route l’hiver!

J’aimerais vous parler d’une chose très importante qu’en tant que coureur vous devez absolument maîtriser : l’art de l’excuse. Savoir trouver la bonne excuse vous sauvera la face très souvent lors de la sempiternelle question : Et puis, comment a été ta course?

Donc voici quelques trucs que vous pourrez utiliser selon le cas :
1) J’ai attrapé une crampe. Cette excuse universelle est sans contredit la plus facile. Elle permet habituellement d’excuser entre 10 et 20 minutes au chrono espéré. De plus, tous ont déjà eu une crampe et savent que ça fait mal.

 
2) J’ai pogné le mur. Attention, celle-ci s’utilise principalement lors d’un marathon. Le fameux mur que les gens « ordinaires » ne connaissent pas vous fera passer pour un guerrier. Car le mur, que l’on ne peut vraiment pas expliquer, est toujours finalement franchi. Donc les gens verront en vous un brave qui a continué malgré la douleur. Surtout ne pas utiliser cette excuse pour un 5km.

3) J’ai changé mes souliers dernièrement.  Un joueur de hockey ne changerait pour de nouveau patins avant un match des séries! Tout l’monde sait ça! C’est pareil pour des souliers de course! Assurez-vous que vos souliers paraissent nouveaux lorsque vous utilisez cette défaite.

4) Je n’ai pas mangé de pâtes la veille de la course. Plus difficile de justifier une mauvaise performance avec celle-là. Si on veut utiliser l’aspect alimentation pour excuser une performance moyenne, vaut mieux expliquer que la bouteille de vin avec le traditionnel souper de pâtes  était trop bonne pour ne pas la finir au complet! Pour être certain, vous pouvez également parler du digestif que vous avez pris pour faire passer le gâteau double chocolat! Au pire vous passerez pour un coureur épicurien!

5) Je me suis blessé (au genou, à la cheville, au dos, à la cuisse ou encore je fais une périostite).  Le coureur est une petite bête fragile qui brise facilement, c’est connu. Le seul conseil que je vous donnerai est de ne pas oublier de continuer de boiter pendant quelques jours suite à la course.

6)      Le coup de chaleur et la déshydratation. Tout est possible en ce bas monde. Faire attention cependant car il y a des points d’hydratation dans presque tous les évènements de course…

        Farces à part, ce sont toutes des situations qui peuvent vraiment arriver lors d’une course. Je les ai toutes expérimentées ( surtout la bouteille de vin).  Mais c’est possible aussi que tout simplement, vous ayez eu une mauvaise journée ( ce qui m'est arrivé aussi)! Y pas de problèmes!  J’ai un ami qui m’a dit, à mon retour du MDS : Tsé Carl, ton temps de course, le monde entier s’en criss! Ils sont juste contents que tu ailles réussi…

     Je vous dis la même chose : Votre temps, on s’en balance. Ayez du plaisir à courir, donnez-vous le droit d’avoir une mauvaise performance et dites-vous que vous ferez mieux la prochaine fois!

     Dernière chose, je déteste le slogan qui dit : l’important c’est de participer. Pour moi, l’important c’est de faire vraiment du mieux que l’on peut.  Je crois que peu importe le résultat, si on met tout son cœur dans son projet, on peut être fier de nous. Ce que les autres en pensent? On s’en…

2 commentaires:

  1. Merci!!!! tu viens de me faire comprendre que mon temps de "nouvelle coureuse" est important mais pas aussi important que le plaisir d'Avoir reussis mon premier 10 km officiel ( J'etais contente de moi et tout a coup je me suis dis "ouan tu es vrm pas rapide la grande ") J'ai meme eue une super performance si je me compare a moi-même je dois focussée sur cela :) mais ton texteviens de me donner du courage

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  2. J'ai des crampes au ventre à rire. Merci et tellement "right on".

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