Comment va la course? Oh bien merci! Je m’entraîne pour un
gros défi : 160km qui aura lieu à Bromont en octobre. Tu vas faire 160km?
Oui, 160km de course dans le bois. Oui,
sans arrêts. Non pas en vélo. Là ils te regardent étrangement et c’est à ce
moment que tu viens de perdre toute crédibilité…
T’as déjà fait ça? Non ce sera mon premier. C’est quoi le
plus long que t’as fait? 80km. Ce sera le double!?! Oui. C’est à ce moment que
tu commences à les rendre nerveux...Ils rapprochent le téléphone cellulaire,
prêts à faire le 911.
Et tu t’entraînes beaucoup? Tu dois courir sans arrêt! Heu, comme j’ai un bébé d’une semaine et
quelques autres enfants, je n’ai pas couru autant de Km que j’aurais voulu.
Mais je suis zen avec la distance ! Et
là, à cet instant précis, ils tentent de trouver un autre sujet de conversation
et abandonnent complètement l’idée de comprendre.
Je n’ai jamais couru cette distance et ça me rend un peu
nerveux, j’avoue. J’ai d’ailleurs un énorme respect pour les athlètes qui
réalisent ce genre de distances! Mais à force de méditer sur cette course qui s’en
vient, j’ai réalisé une chose très importante. C’est juste 160km! J Si je réussis, tant
mieux, sinon, tant pis! On ne parle pas de faire une opération à cœur ouvert ou
d’envoyer une fusée sur la lune! Il n’y a pas de vies en jeux! On parle de faire une balade dans le bois un
peu plus longue que d’habitude!
Vous vous rappelez votre premier
5km? Votre premier 21,1km ou votre premier marathon? La nervosité que vous avez ressentie quelques semaines avant? C’est
identique. Ça va faire mal, c’est certain. Ça va être psychologiquement
difficile, c’est certain. Je vais avoir le goût de tout abandonner au moins 10
fois et probablement le goût de mourir quelques fois. Je vais probablement avoir
le « motton » une ou deux fois en me disant que je serais bien mieux
avec ma famille et que c’est fini la course pour moi. Quand je vais traverser
la ligne d’arrivée, je vais me dire plus jamais. Jusqu’à la prochaine fois.
Vous avez assurément ressenti certaines
de ces sensations lors de vos premières courses. Donc maintenant que je sais
que ça va arriver, pourquoi me stresser? Je vais aller vivre une nouvelle
expérience, un nouveau défi et essayer de me dépasser tout simplement!
La saison de course tire à sa fin
pour plusieurs d’entre vous. Mais c’est déjà le temps de penser à vos objectifs
de l’an prochain. Alors si vous avez des doutes à tenter une nouvelles
distances, relisez ce texte et dites-vous comme moi : je suis zen!
PS : Merci aux personnes
suivantes qui m’encouragent dans mon défi en et qui me trouvent peut-être un peu troublé,
mais qui ne le laissent pas paraître! J
Pierre , Réal et Claudette , Annie , Maxime, Élizabeth, Guylaine, Francine, Suzie
et Guy, Line et André, Pascal! Merci Merci Merci!!!
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