(note au lecteur, le message d’aujourd’hui est une introspection qui me
servira à évacuer un peu de stress, du moins je l’espère! )
Dans un mois jour pour jour je
serai dans le désert du Sahara, sur la ligne de départ. Ouf! Le simple fait d’écrire
cette phrase fait augmenter mon rythme cardiaque! Il ne me reste que 26 jours
pour finir de me préparer avant de prendre l’avion
Suis-je
prêt physiquement? Suis-je prêt mentalement? Est-ce que mon équipement est
prêt? Oui, non peut-être, pas du tout? Je ne crois pas l’être tout à fait. Du
moins pas encore. Mais le serai-je un jour? Une épreuve comme je vais faire
comprend une grande partie d’inconnu. Vous rappelez-vous les symptômes d’avant
course que vous avez ressentis la veille de votre première course officielle?
Vous rappelez-vous le doute qui s’installe tout doucement et qui vous serre l’estomac
quelques jours auparavant? Vous rappelez-vous cette putain de question que vos
amis vous posent car ils s’intéressent à vous : Pis Carl, es-tu prêt?
Cette question tellement légitime et à la fois qui nous renvoie à nos doutes…
J’ai
eu de bons conseils de gens qui ont fait cette course. J’ai des commanditaires
qui m’aident à réaliser ce défi et qui croient en moi et mes capacités. J’ai
des gens dans mon entourage qui me supportent énormément dans ce projet de
course mais aussi dans celui de faire bouger les gens autour de moi. Mais ce
soir, mes épaules sont chargées! Chargées de craintes, de doutes, de questions
sans réponses et d’une liste de choses à faire trop grosse pour le temps qui me
reste. Ce soir le sommeil sera difficile, je le sens.
Je vais mettre mon petit calepin sur ma table de nuit pour écrire les
choses à ne pas oublier et lire un peu pour me changer les idées (probablement
un livre de course…bravo Carl).
Je
sais que ces doutes sont normaux et nous aident à avancer. Je sais qu’il ne
faut pas en avoir peur ni paralyser à la vue d’un obstacle. Un bon ami m’a dit : Carl dans la vie, si
tu as un problème mais ne fait pas l’effort de trouver une solution, même si ce
n’est pas la bonne, tu fais peut-être partie du problème. C’est dur comme
constat, mais ça motive à trouver des solutions!
Nous
avons tous des projets de vie, que ce soit dans le sport, dans notre vie
personnelle ou professionnelle. Dans la réalisation de ces projets, il arrive souvent
un moment où le doute nous envahit et nous porte même à remettre en question le
projet au complet. Il arrive que le
doute, cette bête noire, tente de nous terrasser en se transformant en angoisse
et en stress. Alors avant que mon doute ne se transforme, je vais aller me
coucher et lire un peu ( sur autre chose que la course finalement), et demain
ira mieux! Ne vous en faites pas, cette
étape doit faire partie du processus, il suffit de gérer le tout!
Bonne nuit!
L'action dissout le doute!
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